Ah, les déjeuners d’affaires. C’est plus qu’un simple repas professionnel, c’est un ballet délicat où chaque mot compte et où l’assiette peut (presque) voler la vedette. C’est l’art de connecter, de convaincre, de créer des liens autour de la table et d’ouvrir certaines portes. Mais attention, certaines conversations peuvent rendre même le meilleur des plats… indigeste.
Bien sûr, rien à voir avec un déjeuner d’équipe, où les discussions sont souvent bien plus décontractées, plus perso et bien plus friendly (et c’est tant mieux). C’est aussi ce qui nourrit la cohésion d’équipe et fait toute la magie de ce bon moment partagé.
Pour que votre prochain événement professionnel rime avec succès et sérénité, voici les 5 sujets à laisser au vestiaire et on vous explique aussi pourquoi.
Parler politique c’est un peu comme inviter un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sauf si vous déjeunez avec un député (et encore), la politique est le meilleur moyen de tendre l’ambiance lors de ce moment. L’objectif de ce déjeuner est de construire des ponts, pas de creuser des fossés…
Comme le souligne Forbes, la neutralité, c’est la clé pour faire avancer une discussion professionnelle sans friction.
Gardons le cap sur ce qui rassemble !
Sources : Forbes (1), Forbes(2)
Les chiffres oui !Mais pas ceux de votre fiche de paie. Évitez les réflexions du style “ vous gagnez combien chez X d’ailleurs ? ”. Parler de rémunération ou de dépenses personnelles, peut rapidement briser la dynamique de collaboration que l’on cherche à établir lors d’un déjeuner professionnel. Le Harvard Business Review recommande d’éviter les discussions ayant comme sujet principal le statut ou les avantages matériels. Elles brisent les dynamiques de collaboration.
Psst… La valeur d’un échange se mesure à la qualité de la discussion, pas au prix du menu.
Sources : Harvard Business Review (1), Harvard Business Review (2)
”Et vous votre dos ça va ?!”.C’est gentil, mais pas le moment. Lors d’un déjeuner d’affaires, il est essentiel de garder et de maintenir une frontière. Les confidences médicales, aussi sincères soient-elles, n’ont pas vraiment leur place lors de cet événement. Vous pouvez parler bien-être, sport, food healthy… mais évitez de glisser dans les récits médicaux détaillés, le déjeuner d’affaires reste un espace pro à 70%.
Le small talk ? Oui ✅
Le carnet de santé ? On évite. ❌
Vos enfants sont adorables (on n’en doute pas) et vos expériences passées sont précieuses. Mais le déjeuner d’affaires n’est pas une thérapie de groupe, à moins que la personne en face n’ouvre le sujet… C’est la même chose pour vos relations passées, qu’elles soient perso ou pro. Vous êtes là pour écrire la suite ou une nouvelle histoire, pas pour rejouer l’acte 1.
Les anecdotes trop personnelles peuvent détourner l’attention et générer un certain malaise.
Un petit clin d’œil à votre prochaine escapade ? Pourquoi pas !Mais un récit digne d’une découverte de Christophe Colomb est à proscrire. Chacun a son propre rapport au travail et au temps libre. Rien de pire que de décrire votre voyage de rêve à quelqu’un qui boucle des dossiers jusqu’à 22h. Et si vous demandez “Et vous, vous partez où ?” et qu’il ou elle répond “Nulle part”… bon courage pour relancer la conversation.
L’Étudiant (oui, même eux) propose de privilégier les terrains neutres, comme la culture, la gastronomie, les actus soft, etc.
En résumé l’art du déjeuner d’affaires, c’est comme la cuisine , c’est l’art de trouvé le juste équilibre. Il faut être humain sans être trop perso, détendu sans être désinvolte. Chez Comet on est convaincus que la qualité de l’expérience est la clé d’un échange réussi, pour tous vos événements.
Et si le “vrai bon moment” passait par une expérience culinaire réinventée ? 😉